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Il s'agit d'une patiente de 42 ans, hypertendue sous traitement avec une mauvaise observance thérapeutique, ayant consulté pour une tuméfaction jugale gauche évoluant depuis 3 ans. L'examen physique trouvait une masse de consistance dure faisant corps à l'os maxillaire gauche, douloureuse, mobile par rapport à la peau, sans signes inflammatoires en regard, avec une hypoesthésie du territoire V2 gauche. En endo buccal on a trouvé une voussure s'étendant depuis la face mésiale de la 24 jusqu'à la 28, qui comble le vestibule et s'étend au palais sans dépasser la ligne médiane avec une muqueuse d'aspect ulcéro-bourgeonnant par endroit. L'examen cervical trouvait une adénopathie submandibulaire gauche mobile et indolore faisant 1,5cm de grand axe. La tomodensitométrie a mis en évidence un processus tumoral agressif du maxillaire supérieur gauche de densité tissulaire, mesurant 52 mm/31mm, rehaussée de façon hétérogène après injection du produit de contraste, qui s'entend à la fosse nasale homolatérale qu'elle comble arrivant au contact du septum nasal, avec une érosion des parois du sinus antérieure, interne et externe, ainsi qu'une lyse du palais dur gauche. Une biopsie faite qui est revenue en faveur d'un carcinome sarcomatoïde maxillaire. Conformément aux recommandations internationales, la patiente a bénéficié d'une maxillectomie totale par la voie Weber-Fergusson avec curage ganglionnaire homolatéral fonctionnel, suivi d'une radiothérapie à raison de 70 Gray en 35 fractions. Les marges d'exérèse étaient saines. Les suites opératoires étaient simples. Sur un recul de deux ans aucune récidive n'a été décelée. L'examen anatomopathologique de la pièce d'exérèse opératoire a objectivé macroscopiquement une tranche de section tumorale blanchâtre mal limite d'aspect fasciculé mesurant 7cm de grand axe. Histologiquement, la tumeur répondant à une prolifération tumorale maligne de densité cellulaire élevée, pléomorphe d'architecture fusiforme montrant des atypies cytonucléaires marquées. Les figures de mitoses étaient nombreuses ainsi que les foyers de nécrose tumorale. A l'étude immunohistochimique, les cellules tumorales exprimaient franchement et diffusément CKAE1/AE3 et l'EMA et également l'AML et la PS100. La Désmine, la myogénine, le CD 31 et le CD 34 étaient négatifs. Les marges d'exérèse étaient saines. Les suites opératoires étaient simples. Sur un recul de deux ans aucune récidive n'a été décelée.
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Il s'agit d'une patiente de 22 ans, sans antécédents pathologiques notables, qui présentait depuis 04 mois avant son admission à l'hôpital des vomissements alimentaires récurrents non rythmés par les repas, associés à une douleur retro-sternale à type de brulure et d' une dyspnée stade III de la Mmrc sans autres signes respiratoires ou extra respiratoires associés, évoluant dans un contexte d' altération de l' état général et d' amaigrissement chiffré à 14kg durant 04 mois. Examen clinique trouvait une patiente consciente, en bon état général L'Organisation mondiale de la Santé (OMS), à 1, dyspnéique stable sur le plan hémodynamique et respiratoire. Emphysème sous cutanée cervico-thoracique, avec crépitations neigeuses caractéristiques à la palpation du cou. Un bilan radiologique était réalisé fait d'une radio-thoracique qui était normale, alors que le scanner thoracique objectivait un pneumo médiastin de grande abondance associée à un emphysème des parties molles cervicale et de l'hemichamps thoracique gauche, avec absence d'extravasation de produit de contraste après opacification. Devant ce tableau clinico-radiologique une endoscopie digestive était faite aux urgences afin d'écarter une rupture œsophagienne ainsi qu'une fibroscopie bronchique souple à la recherche d'une fistule oeso-tracheal. La Fibroscopie bronchique souple était sans particularité n'ayant pas objectivé de fistule ou de brèche trachéale. La Gastroscopie était en faveur d'une fundite érythémateuse, antrite érythémateuse blanchâtre, absence de brèche œsophagienne. Devant l'absence de perforation œsophagienne et la régression spontanée des symptômes, le diagnostic de syndrome de Boerhaave était écarté et le diagnostic de pneumo médiastin spontané au décours d'efforts de vomissements était retenu. L'évolution clinique était favorable après la mise en place d'un traitement symptomatique marqué par la disparition complète de l'emphysème cutanée, et l'évolution radiologique était marquée par la régression radiologique du pneumo médiastin.
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Il s'agit de Mr K.M, âgé de 57 ans, il consulte le 21 Avril 2020 fièvre, jaunisse épistaxis de moyenne à faible abondance survenue les 14 et 17 Avril 2020 et une hépatomégalie douloureuse. Il est sans antécédent médico-chirurgical notable et un statut vaccinal inconnu. Dans le mois avant le début de sa maladie, il n'aurait selon la famille effectué aucun déplacement en dehors de la ville de Lai. Son dernier voyage en date remonte à novembre 2019. L'examen clinique réalisé lors de son hospitalisation à l'hôpital de Bebaloum a mis en évidence un ictère conjonctival, une hépatomégalie douloureuse flèche hépatique à 22 cm. Devant ces signes, une notification d'ictère fébrile est faite au système et le prélèvement fait ce jour même qui a mis en évidence en post mortem par RT-PCR le virus amaril; La recherche des trophozoides, des hépatites notamment le B & C sont aussi négatif. La recherche des autres arboviroses n'était pas réalisée. La numération a mis en évidence une hyperleucocytose 27.103/mm³ à prédominance polynucléaire neutrophile 18.103/mm³. Les hémocultures n'ont pas été réalisées. Durant son hospitalisation il avait bénéficié d'une prise en charge médicale à base d'amoxicilline 3g/24h, Métronidazole 1,5g/24h et une Réhydratation 3l/24h. La recherche active des cas d'ictère fébrile dans la communauté a été faite au cours de l'enquête de couverture vaccinale et a consisté à rechercher dans les ménages visités les sujets présentant une fièvre avec un ictère et/ou accompagnement de saignement. Elle a permis de détecter et prélever cinq cas suspects. L'évolution clinique était marquée par la persistance des saignements et une trouble de la conscience score Q SOFA à 3. C'est dans ce contexte que le décès survient après 5 jours d'hospitalisation.
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Une femme de 37 ans enceinte de 20 semaines d'aménorrhées (SA) et 4 jours a été admise au service des urgences pour dyspnée d'installation progressive mais d'aggravation aiguë en intensité de NYHA II à IV, 3 jours avant son admission. Dans ses antécédents gynécologiques, sa ménarche était à l'âge de 14 ans, elle est multipare G4P3A0, avec 2 enfants vivants allaités aux seins, l'âge de la première grossesse était à 23 ans, elle n'a jamais eu de contraception. Il n'y avait pas d'antécédents de cancer dans la famille. Deux ans auparavant, elle avait palpé mais négligé un nodule au niveau du quadrant supéro-externe du sein gauche. A l'examen, la patiente était agitée. Elle présentait un syndrome d'épanchement pleural liquidien de grande abondance à gauche. Elle présentait également une mastite bilatérale et des adénopathies axillaires bilatérales, fermes, mobiles et non douloureuses. L'examen neurologique, cardio-vasculaire étaient sans particularités. L'examen obstétrical fait était normal. Une radiographie du thorax avec port de tablier plombé a été faite objectivant une opacité de tout le champ pulmonaire gauche, un médiastin refoulé vers la droite et des nodules pulmonaires droits en lâchée de ballon. L'échographie mammaire révélait des seins hétérogènes avec forte suspicion d'infiltration tumorale maligne et des adénopathies axillaires d'allure secondaire. Une cytoponction mammaire indiquait un carcinome galactophorique. La patiente a bénéficié d'un drainage pleural en urgence, dont la cytologie du liquide pleural était en faveur d'une localisation secondaire d'un carcinome galactophorique. Au bout de 10 jours, le liquide pleural restait intarissable. Une RCP réunissant les oncologues, les chirurgiens, les obstétriciens et les néonatologues ont décidé de débuter en urgence une chimiothérapie avec surveillance rapprochée de la grossesse. Avec le consentement du couple, la patiente a reçu 5 cycles de chimiothérapie du type FEC 75mg (5-Fluoro-Uracile 750mg, Epirubicine 75mg, Cyclophosphamide 750 mg), bien tolérés dans l'ensemble. Au bout de la 2 e cure, il y avait une diminution nette de la pleurésie et une diminution du volume des seins. La patiente est entrée spontanément en travail, elle présentait une rupture des membranes, le travail était dirigé; elle a accouché par voie basse à 38 SA 4 jours d'un bébé né vivant sans malformations visibles, de genre masculin, APGAR 10 à M5 avec un poids de naissance de 2900g. A 1 an du suivi, le bébé est en bonne santé, il présente un bon développement psychomoteur et un bon développement staturo-pondéral; la mère est en cours de chimiothérapie sans progression.
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Nous rapportons le cas d'une fille de 20 ans, sans antécédent pathologique médical ni chirurgical. Qui était prise en charge au sein de notre service pour une fente mandibulaire congénitale. À l'examen clinique la mandibule donnait l'aspect de 2 hémi-mandibules, la lèvre inférieure était d'aspect normal. L'examen endobuccal retrouvait une continuité entre le frein lingual et du vestibule inférieur, formant ainsi une ankyloglossie. La patiente présentait aussi une bride cervicale allant du menton jusqu'à la fourchette sternale. Une tomodensitométrie du massif facial et thoracique avait mis en évidence une fente mandibulaire et sternale. Un bilan complet était réalisé à la recherche d'autres malformations associées revenait normal. La patiente a bénéficié d'une chirurgie de réduction pour sa fente mandibulaire. D'abord on a réalisé une frénoplastie pour l'ankyloglossie. Suivi d'une ostéosynthèse mandibulaire par 2 mini-plaques 4 trous décalés et 8 mini vis 7 mm, sans nécessité d'un greffon osseux. Une plastie en Z a été réalisé pour sa bride cervicale. L'évolution de notre patiente était favorable avec un recul de 2 ans. L'ostéosynthèse mandibulaire est en place et la région cervicale est devenue normale. On a proposé à notre patiente un traitement orthodontique pour l'alignement des dents.
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Mme N.L, âgée de 28 ans, suivie pour spondylarthrite ankylosante depuis 3 ans, et ayant comme antécédents familiaux une tante maternelle opérée en 2008 pour maladie de Haglund bilatérale, et une maman atteinte de spondylarthrite ankylosante (SPA). Elle s'est présentée à la consultation pour aggravation des talalgies postérieures droites depuis 4 mois. La patiente déclare la persistance de la douleur malgré le fait qu'elle ne soit pas en poussée de sa maladie systémique depuis 3 mois. La patiente déclare l'échec des anti-inflammatoires et de l'infiltration cortisonique a une dose de 50 mg en péri tendineux précédemment faite. La patiente a déjà été mise par son rhumatologue sous traitement de fond par Salazopyrine puis les anti-TNF alpha, sans amélioration de ses douleurs de l'arrière-pied. L'examen clinique a mis en évidence une tuméfaction douloureuse à la palpation rétro calcanéenne. Le signe de Thompson était négatif, avec stabilité de la cheville conservée. Une radiographie du pied droit de face et de profil ont été demandées. Une excroissance osseuse retro-calcanéenne était bien visible sur la radio de profil. Le diagnostic de la maladie de Haglund a été retenu. L'angle de Chauveaux était à 17 degrés. L'angle de Fowler-Philip était à 83°C. Vu l'échec du traitement médical, la patiente a été traitée par résection chirurgicale par voie conventionnelle de l'exostose associée à une excision de la bourse retro calcanéenne. La voie d'abord était latérale para-achilienne en J. Une mise en décharge pendant 6 semaines avec immobilisation de la cheville en équin par résine, suivie par rééducation de la cheville droite ont été indiquées. Après un recul de 6 mois, l'évolution a été largement satisfaisante, marquée par une disparition des douleurs avec reprise de la mobilité de la cheville avec des bonnes amplitudes. L'antécédent familial de la maladie de Haglund et sa résistance au traitement médical dans notre cas soulèvent deux grandes hypothèses, qui sont le rôle de la génétique dans l'apparition et la résistance de la maladie de Haglund au traitement médical, et sa relation avec d'autres maladies de système.
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Il s'agit d'une patiente âgée de 27 ans, de groupage AB rhésus négatif, sans antécédents médico-chirurgicaux notables, 3 e geste, 3 e pare, 1 seul enfant vivant accouché par voie basse, 1 décès néonatal dans un contexte d'incompatibilité fœto-maternelle rhésus. Elle s'est présentée à 33 semaines d'aménorrhée pour accouchement de sa grossesse. Il s'agissait d'une grossesse non suivie. A l'examen clinique, la parturiente avait une hauteur utérine à 36 cm, et elle était en travail avec une dilatation à deux doigts. Une échographie obstétricale a été réalisée en urgence, ayant révélé une grossesse monofœtale évolutive en présentation siège avec un diamètre bipariétal (BIP) à 89mm, une longueur du fémur (LF) à 63 et une circonférence abdominale à 4.02 cm, avec polysérite, épaississement placentaire et hydramnios. Le fœtus était bradycarde sur l'échographie obstétricale, ce qui a justifié la réalisation d'une césarienne pour souffrance fœtale sur anasarque fœto-placentaire. Le nouveau-né était à réactif avec un score d'APGAR à 2/10 e passé à 4/10 e à la 5 e minute. Une demande de sang a été faite. L'hémogramme a montré une hémoglobine à 5,8 g/dl. L'exsanguino-transfusion n'a pas pu être réalisée car le nouveau-né est décédé après 45 minutes de vie extra-utérine.
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Nous rapportons un cas de découverte fortuite d´un angiosarcome de l´épaule sur un ancien foyer de traumatisme direct datant d´une année chez un patient de 72 ans, venu consulter pour douleur persistante en regard d´une tuméfaction à la face postérieure de l´épaule contemporaine au traumatisme. L´examen clinique conclu en un hématome ancien partiellement calcifié soutenu par la ponction de la masse ayant ramené 5 cc de sang d´aspect noirâtre et renforcé par une échographie. La radiographie de l´épaule n´étant pas pathologique, une exploration de la tuméfaction a été entreprise. Celle-ci a permis de mettre en évidence et reséquer des tissus friables, d´aspect rougeâtre, avec un saignement important difficilement maitrisé pendant deux jours compliqué d´une anémie non tolérée corrigée par deux transfusions sanguines. L´anatomie pathologique des tissus réséqués a conclu en un angiosarcome moyennement différentié avec malheureusement des berges non saines. Un bilan d´extension a été réalisé à la recherche des métastases. Pas de récidive locale sur trois mois et le patient a été transféré dans un centre spécialisé à Lusaka pour la radiothérapie complémentaire. L´objectif du présent travail est de présenter un cas rare d´angiosarcome de découverte fortuite sur un antécédent de traumatisme de l´épaule gauche et de ressortir les aspects thérapeutiques en passant en faisant une revue de la littérature.
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FR101729
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Nous rapportons un cas de section isolée du cholédoque suite à un traumatisme abdominal chez un enfant âgé de 5 ans pris en charge dans notre service au Centre Hospitalier Mère et Enfant de Nouakchott. L'exploration radiologique n'était concluante. Une laparotomie exploratrice faite devant un tableau chirurgical a révélé une péritonite généralisée d'origine biliaire secondaire à une plaie du bas cholédoque. Le traitement d'urgence était une toilette avec une dérivation biliaire externe suivie à un mois après par une dérivation bilio-digestive. La complication la plus redoutable de section de cholédoque est la péritonite biliaire. La morbidité postopératoire précoce est de l'ordre de 20 à 30% dans la littérature alors que la mortalité est de 0 à 2%. La section traumatique isolée du cholédoque chez l'enfant est une lésion dont le tableau clinique et la conduite thérapeutique doivent être connus afin de diminuer la morbi-mortalité. La prise charge doit être multidisciplinaire impliquant le chirurgien pédiatre, le radiologue et le réanimateur anesthésiste.
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FR101730
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Nous rapportons ici un cas d'abcès cérébraux révélant une forme rare de cardiopathie cyanogène, la trilogie de Fallot à Parakou au Nord du Bénin. Il s'est agi d'un garçon de 9 ans, référé d'un hôpital primaire pour une hémiparésie gauche. L'interrogatoire et l'examen physique avaient permis de retrouver une symptomatologie évoluant depuis deux mois faite de céphalées intenses, de fièvre, de vomissements et d'une impotence fonctionnelle de l'hémicorps gauche. Un état général altéré, une cyanose généralisée; une hémiparésie gauche, un souffle systolique au foyer pulmonaire. Le scanner cérébral avait montré des abcès en région pariétale droite et temporale gauche et une hydrocéphalie. L'écho-doppler cardiaque avait montré une sténose pulmonaire serrée, une communication interauriculaire et une hypertrophie ventriculaire droite. Une antibiothérapie faite de ceftriaxone de gentamycine et métronidazole avait été démarrée en urgence et l'indication chirurgicale d'une trépano-ponction posée mais n'a pu être réalisée car l'évolution avait été rapidement défavorable. Les abcès cérébraux constituent une complication classique des cardiopathies cyanogènes. L'issue est fatale en l'absence de prise en charge adéquate d'où l'intérêt d'un diagnostic et d'une prise en charge précoces de ces cardiopathies.
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Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 53 ans qui était suivie au début pour une hypothyroïdie sur probable thyroidite de Hashimoto bien équilibrée sous traitement substitutif et dont l’évolution a été marquée par la découverte d’une myasthénie au cours du suivie. Cette dernière a bien répondu au traitement par néostigmine avec une bonne évolution.
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Nous présentons un cas très rare de carcinome basocellulaire kystique chez un jeune adulte de 36 ans, albinos avec une localisation bilatérale; une localisation brachiale gauche sous forme ulcéro-bourgeonnante et infiltrant évoluant depuis 7 ans, térébrante avec érosion osseuse (fracture pathologique de l'humérus) et une localisation à la charnière cervico-dorsale évoluant depuis seulement 6 mois sous forme ulcéro-bourgeonnante et surinfectée. 6 poches de transfusions de sang de 450cc isogroupe et isorhésus lui ont été administrées durant son séjour de 1 mois dans notre institution hospitalière et des pansements à l'eau boriquée ont été appliqués en complément d'une antibiothérapie et d'un traitement martial. Le mauvais état général du patient avec une cachexie, une anémie chronique, l'évolution des lésions cancéreuses contrindiquaient une amputation du membre supérieur gauche et l'exérèse de la masse cervico-dorsale. En conseil pluridisciplinaire, nous avons opté pour un traitement de deuxième ligne à savoir la chimiothérapie et/ou la radiothérapie. Notre patient a ainsi été transféré à Lusaka faute d'un plateau technique suffisant pour le dit traitement.
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FR101734
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Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 33 ans qui a présenté suite à un traumatisme ouvert complexe de la main une déformation grave avec fermeture de la première commissure et ankylose de la première articulation métacarpo-phalangienne. Il a été opéré en deux temps avec ouverture la première commissure et arthrodèse M1-trappez stabilisé par embrochage suivi d'une couverture cutané immédiate par un lambeau inguinal de McGregor et en deuxième temps après 21 jours pour sevrage et suture du site donneur. Le résultat anatomique et fonctionnel a été jugé bon. Les patients étaient satisfaits par la cicatrice du site donneur aisément dissimulable dans les sous-vêtements, par la fonctionnalité et l'esthétique de la main. Le lambeau de Mac Gregor est une solution de couverture intéressante avec des avantages non négligeables tant du point de vue fonctionnel qu'esthétique. Sa place devrait être remise en valeur dans l'arsenal thérapeutique des lambeaux de recouvrement des membres.
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L'objectif de ce travail était de rapporter le cas exceptionnel d'un corps étranger iléo-caecal révélé par des syndromes sub-occlusifs. Il s'agit d'un patient âgé de 22 ans sans antécédents pathologiques notables, qui s'est présenté avec un syndrome de Koening évoluant dans un contexte d'altération de l'état général. Le diagnostic d'un épaississement iléo-caecal inflammatoire réactionnel à un corps étranger est posé grâce à l'étude anatomo-pathologique d'une pièce opératoire de résection iléo-caecale après que l'endoscopie, l'histologie des biopsies et l'imagerie scannographique étaient non contributives. En l'absence d'orientation anamnestique, la localisation iléo-caecale d'un corps étranger pose un réel problème de diagnostic différentiel avec les pathologies inflammatoires, infectieuses et tumorales du carrefour iléo-caecal. Elle peut être révélée par des complications à type d'occlusion ou de perforation où l'imagerie tient une place primordiale. L'endoscopie joue toujours un rôle diagnostique et thérapeutique essentiel dans la prise en charge des corps étrangers ingérés limitant ainsi la morbidité chirurgicale quoique celle-ci demeure parfois incontournable et l'étude anatomo-pathologique met en évidence un granulome à corps étranger constitué. Le corps étranger iléo-caecal est une situation rarement rapportée et doit dorénavant être considéré devant toute symptomatologie du carrefour iléo-caecal afin d'éviter au patient les effets secondaires et les complications des traitements lourds.
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FR101738
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Le traitement des stades métastatiques repose sur la chimiothérapie palliative, nous rapportons un cas de PNET rénale métastatique d’emblée au niveau ganglionnaire et cutané, qui a présenté une bonne réponse clinique et radiologique et sans signe de progression depuis 6 ans après la fin d’une polychimiothérapie par vincristine, doxorubicine et cyclophosphamide.
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Nous rapportons le cas d'un enfant pris en charge au Centre Hospitalier National d'Enfants Albert Royer de Dakar. Un garçon âgé de 9 ans nous a été adressé d'une structure sanitaire en milieu rural pour la prise en charge d'une insuffisance cardiaque. L'examen clinique à l'admission montrait une altération de l'état général, un syndrome d'insuffisance cardiaque globale et une volumineuse masse inguino-crurale droite, chaude, étendue à la paroi abdominale latérale droite (fosse iliaque et flanc droit), à limites mal définies. L'auscultation de cette masse objectivait un thrill et un souffle diffus. L'échographie cardiaque montrait une HTAP sévère avec retentissement important sur les cavités cardiaques, sans atteinte structurelle du cœur. Le diagnostic de MAV a étè confirmé par une échographie doppler de la masse complétée par un angioscanner. Ils mettaient en évidence des fistules artérioveineuses multiples au sein de la masse. Le diagnostic d'une MAV complexe de la racine de la cuisse droite au stade IV de Schöbinger a étè retenu. La prise en charge médicale a consisté au traitement de l'insuffisance cardiaque à base de furosémide, de spironolactone, et de captopril, en vue d'une stabilisation hémodynamique pour une éventuelle cure chirurgicale. Les malformations artérioveineuses des membres, en particulier de l'extrémité proximal du membre inférieur sont encore méconnues chez l'enfant, d'où les erreurs et retards diagnostiques fréquents. Leur évolution est imprévisible d'où la nécessité d'un diagnostic précoce et d'un suivi attentif impliquant une collaboration pluridisciplinaire entre pédiatres, chirurgiens et radiologues.
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Nous rapportons un cas de maladie de crohn révélée par une Chéilite granulomateuse. Il s'agit d'une patiente âgée de 30 ans. Suivie en dermatologie pour une chéilite granulomateuse. L’examen somatique était sans particularité mise à part les lésions dermatologiques (un œdème facio-labiale blanc, induré et une gingivite diffuse). La biopsie de la lésion labiale a objectivé des granulomes épithélioides et gigantocellulaire à disposition péri-vasculaire sans nécrose caséeuse. Devant la suspicion d’une colite inflammatoire une iléo-coloscopie a été réalisée ayant objectivé une valvule de Bauhin béante et ulcérée avec une muqueuse iléale légèrement érythémateuse, dont l’étude anatomopathologique avait révélé un aspect histologique en faveur d'une maladie inflammatoire chronique de l’intestin type crohn iléo-colique. L’évolution était marquée par l'installation, 6 mois après, de quelques épisodes de réctorragies avec lésions ano-périnéales: large fissure anale antérieure avec une ulcération aphtoide à 5 cm de la marge anale, compliquée quelques semaines après par l'installation d'un abcès péri-anale fistulisé ayant nécessité un drainage chirurgicale avec mise en place de Sétons, d’où l’indication de démarrer un traitement de fond de sa maladie de crohn après assèchement de l’abcès. Les lésions dermatologiques observées lors des MICI sont très variées. Dans certains cas, elles apparaissent au cours d'une MICI connue alors que, dans d'autres, elles précédent ou accompagnent les manifestations digestive, permettant le diagnostic d'une affection intestinale parfois cliniquement latente.
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Nous rapportons le cas d'une patiente de 53 ans sans antécédents pathologiques particuliers, programmée pour cure chirurgicale d'une tumeur de l'intestin grêle. 20 minutes après l'induction anesthésique la patiente a présenté une asystolie rapidement réversible après les mesures de réanimation, l'association d'un rush cutané du visage et du thorax a fait suspecter une réaction anaphylactoïde tardive. L'amélioration rapide de la patiente a permis l'autorisation d'une reprise de l'intervention. Le début de la manipulation tumorale a occasionné une deuxième bradycardie extrême rapidement résolutive après 0,5 mg d'atropine, une réapparition du rush cutané au niveau du visage et du thorax a été observée, cette deuxième complication a rapidement fait suspecter une crise carcinoïde conduisant à l'administration du sandostatine. Aucun incident n'a été signalé ultérieurement, la patiente a passée 24 heures en réanimation sous une perfusion de sandostatine. Les valeurs du 5-HIAA urinaire étaient très élevées et l'examen histologique de la pièce opératoire a confirmé la nature carcinoïde de la tumeur. Nous soulignons la rareté de cette entité et l'intérêt de penser à une crise carcinoïde devons la survenue de complications peropératoires au cours d'une anesthésie pour tumeur de l'intestin grêle.
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Nous rapportons un cas d’adénocarcinome mucineux secondaire du scrotum révélé par des fistules scrotales, chez un patient âgé de 54 ans, sans antécédents pathologiques notables, qui présente depuis deux ans des fistules scrotales à répétition, sans autres signes associés. L’examen trouve de multiples fistules scrotales avec issue de pus épais, le toucher rectal est normal. Les explorations urologiques (UIV, UCRM, Cystoscopie, …) sont normales, le bilan infectieux ainsi que la recherche de BK dans les urines et le crachat sont négatives. La biopsie de la peau scrotale est revenue en faveur d’un adénocarcinome mucineux moyennement différencié, dont l’étude immun histochimique est en faveur d’une origine primitive colorectale. L’évolution a été marqué par l’apparition de fistules anales complexes, ayant a l’IRM une caractéristique active, alimentant plusieurs collections pelvi périnéales comportant des bourgeons charnus. Sur le plan thérapeutique et vu la rareté de ce cancer, il n’y a pas de consensus. La résection chirurgicale reste le traitement de choix pour cette affection. La radio chimiothérapie pré opératoire est préconisée pour ce type de cancer mais son rôle n’est pas bien établi. Chez notre patient on a opté pour une radio chimiothérapie néo adjuvante première, avant la réalisation d’une amputation abdomino- périnéale.
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FR101761
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Nous avons rapporté le cas d'un homme de 32 ans présentant un melaena massif. Il a été hospitalisé en service de réanimation chirurgicale pour état de choc hypovolémique difficile à contrôler. Il a nécessité une intervention chirurgicale pour arrêter l'hémorragie. Nous avons trouvé un polype hamartomateux dans le grêle qui a causé le saignement. Le diagnostic d'un Syndrome de Peutz-Jeghers a été posé devant la notion de lentiginose labiale pendant l'enfance. Lors de l'exploration clinique et paraclinique, il ne présente pas encore de cancer. A Madagascar, cette pathologie est encore mal connue. Dans la littérature, le syndrome de Peutz-Jeghers peut être révélé cliniquement ou au stade de complication comme l'hémorragie, l'invagination ou l'occlusion intestinale. Dans notre cas, la maladie est compliquée d'une hémorragie digestive avec état de choc hypovolémique. La polypectomie endoscopique par entéroscopie à double ballonnet permet de diminuer le recours à la chirurgie grêlique d'urgence. Le syndrome de Peutz-Jeghers est une affection rare. Mais il est important aux cliniciens de le connaitre et de penser à sa possibilité en cas d'hémorragie digestive.
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FR101765
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Dans leurs antécédents, on a noté une pose de garrot pour prélèvement de sang qui a été oublié pendant 24 heures dans deux cas et 48 heures dans un cas. L'examen avait retrouvé un œdème diffus associé à un sphacèle du membre supérieur remontant jusqu'au 1/3 moyen du bras; une abolition des pouls ulnaire et radial ainsi que de la sensibilité de la main dans 2 cas. Dans un cas les signes étaient atténués. Le diagnostic de gangrène ischémique de membre a été retenu dans tous les cas. La biologie réalisée était normale. En urgence, il a été réalisé une amputation trans-humérale dans 2 cas et un débridement associé à une amputation de quatre doigts dans un cas. L’évolution a été simple dans tous les cas. La gangrène sèche iatrogène de membre par garrot en milieu hospitalier ne devrait pas se concevoir. Cela passe par la rigueur dans l'administration des soins et une surveillance régulière et attentive des patients.
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